LE LATIN VULGAIRE: LES CHANGEMENTS PHONETIQUES
L’objectif d’étude
Apprendre les particularités phonétiques du latin vulgaire
L’apprenant doit savoir donner la définition des termes suivants: un changement paradigmatique / syntagmatique, une position forte / une position faible, l’accent mélodique, l’accent dynamique, une voyelle brève / une voyelle longue, une voyelle ouverte / une voyelle fermée, une syllabe ouverte / une syllabe fermée, une voyelle accentuée / une voyelle non accentuée, la réduction partielle / la réduction complète, une diphtongue, la diphtongaison spontanée, la nasalisation, la mouillure, la palatalisation, la réduction (partielle, complète), l’hiatus, un son accessoire (d’appui), la prothèse (prothétique), l’aphérèse, la métathèse, l’assimilation / la dissimilation
L’apprenant doit savoir:
Les positions fortes / faibles des voyelles et des consonnes
Les principaux changements paradigmatiques et syntagmatiques des voyelles
Les principaux changements paradigmatiques et syntagmatiques des consonnes
L’apprenant doit savoir faire:
Analyser les mutations phonétiques survenues en latin vulgaire
Expliquer les causes des transformations phonétiques survenues en latin vulgaire
Analyser les aboutissements morphologiques des changements phonétiques
Etablir les relations structurales entre les changements linguistiques tenant compte que la langue est un système
Déterminer les origines (celtiques, germaniques) des transformations phonétiques
Le plan
I. Le changement du type de l’accentuation.
II. Les positions fortes et faibles des sons.
III. Les changements vocaliques.
1. Les changements paradigmatiques des voyelles.
2. Les changements syntagmatiques des voyelles.
IV. Les changements consonantiques.
1. Les changements paradigmatiques des consonnes.
2. Les changements syntagmatique des consonnes.
Les changements phonétiques les plus actifs se sont produits dans le latin vulgaire avant la germanisation (le Ve s.).
L’évolution des sons dépend de trois facteurs qui sont:
– l’accentuation;
– le type de syllabe (ouverte / fermée);
– la position (forte / faible).
I. Le changement du type de l’accentuation.
La transformation du caractère de l’accent se rapporte au changement d’ordre paradigmatique.
Dans l’étude de l’accentuation il faut tenir compte du caractère de l’accent et de sa place dans le mot.
En latin classique l’accent était déterminé par la hauteur du ton, il était mélodique, musical. Dans le mot frappé par l’accent mélodique toutes les syllabes se prononçaient distinctement, c’est-à-dire sans réduction: àr-bo-rem [àrborem]. En plus, chaque mot du latin classique portait un accent indépendant.
En latin vulgaire l’accent mélodique du latin classique est remplacé peu à peu par l’accent dynamique (= tonique, = de force, = d’intensité). L’accent dynamique met en valeur la syllabe accentuée au détriment des autres syllabes ce qui provoque la réduction des voyelles et des consonnes dans les positions faibles (inaccentuées): àr-bo-rem [àrbər(ə)m].
On explique la transformation de l’accent mélodique du latin classique en accent tonique du latin vulgaire par les particularités articulatoires des Gaulois (substrat celtique). Ce changement s’est achevée vers le IIIe s. de notre ère.
Quant à la place de l’accent, dans la plupart des mots elle n’a pas changé, excepté quelques cas particuliers, par ex.: cáthedra > catédra (chaire), sápere > savére.
II. Les positions fortes et faibles des sons.
La position du phonème dans le mot joue aussi un grand rôle dans l’évolution des sons.
Dans les positions fortes les sons se maintiennent presque toujours intacts, dans les positions faibles les sons se dégradent (se réduisent, s’effacent).
Voyelles |
|
Positions fortes |
Positions faibles |
a. syllabes accentuées |
a. syllabes non accentuées |
b. syllabes initiales |
b. syllabes finales |
Consonnes |
|
Positions fortes |
Positions faibles |
a. au début de la syllabe accentuée |
a. dans les positions finales |
b. au début de la syllabe initiale |
b. dans les positions intervocaliques |
|
c. dans le groupe de consonnes |
III. Les changements vocaliques.
Le développement des voyelles dépend de leur accentuation, du type de syllabedans laquelle elles se trouvent, et de leur place dans le mot. Les voyelles toniques (accentuées) subsistent toujours ou se modifient, mais ne disparaissent jamais. Les voyelles atones (non accentuées) ont la tendance à s’affaiblir et même à disparaître dans certaines positions, indépendamment du type de syllabe.
1. Les changements paradigmatiques des voyelles.
Les principaux processus paradigmatiques qui se déroulent dans le vocalisme du latin vulgaire sont les suivants:
– l’affaiblissement de l’opposition du latin classique «voyelles longues /
voyelles brèves», supplantée graduellement en l atin vulgaire par l’opposition «voyelles
fermées / voyelles ouvertes»;
– la disparition des anciennes diphtongues du latin classique;
– la formation des nouvelles diphtongues spontanées (romanes): la «première»
diphtongaison;
– les débuts de la mouillure u > ü;
– les débuts de la nasalisation.
L’affaiblissement de l’opposition du latin classique «voyelles longues /voyelles brèves»
En latin classique les voyelles étaient longues ou brèves; c’est une différenciation quantitative.
Latin classique: ă ā ě ē ǐ ī ǒ ō ǔ ū ae oe au
Mais déjà en latin classique les voyelles longues étaient prononcées d’une façon plus fermée que les voyelles brèves dont la prononciation était plus ouverte. Peu à peu la différence quantitative des voyelles de latin classique s’éfface.
Ainsi, en latin vulgaire dans le système vocalique l’opposition quantitative «voyelle longue / voyelle brève» est-elle remplacée peu à peu par l’opposition qualitative «voyelle fermée / voyelle ouverte»: pědem > pęde: flōrem > flọre, etc. Plus tard, en gallo-roman et en ancien français les voyelles longues dans leur ensemble deviendront fermées, les voyelles brèves deviendront ouvertes.
Mais avant que cette mutation «voyelle longue → voyelle fermée» et «voyelle brève → voyelle ouverte» ne s’achève il existe une longue période où les voyelles se confondent. La confusion est due à une prononciation bien relâchée et négligée des usagers du latin vulgaire. Les confusions de la prononciation se reflètent dans l’orthographe, par ex.: o long est transcrit par u: ponere LCl / puniri LV.
La disparition des anciennes diphtongues du latin classique
Le latin vulgaire ne connaît plus de diphtongues qui étaient au nombre de trois en latin classique: oe > e: poena LCl > pena LV; au > o: auris non oricla (App.Pr.).
La formation des nouvelles diphtongues spontanées (romanes): la «première» diphtongaison
Dans le système de voyelles se forùent les nouvelles diphtonguesdites romanes.
La transformation d’une voyelle simple en une voyelle double (une diphtongue) résulte de l’affaiblissement de la tension musculaire qui allonge les voyelles. L’allongement des voyelles est suivi d’un dédoublement, puis d’une dissimilation, par ex.: ě > ę ę > ẹ ę > ie.
Les diphtongues spontanées (ou indépendantes) proviennent des modifications d’ordre physiologique ou même anatomique survenant dans les organes phonateurs. La diphtongaison spontanée n’a transformé que les voyelles accentuées libres ( = se trouvant dans une syllabe ouverte).
La diphtongaison spontanée a passé par deux étapes:
1. IIIe – IVe ss. (latin vulgaire). Elle a transformé les voyelles ouvertes ę et o¸ libres accentuées, qui ont passé respectivement aux diphtongues ié et uó ( > ué):
ę [ > ęę > ẹę > ié : pédem > piét > pied
o¸[ > o¸ o¸> ọ o¸ > uó > ué : bóve > buóf > buef > boeuf
2. VIe – VIIIe ss. (gallo-roman). La deuxième diphtongaison spontanée a touché les voyelles fermées ẹ et ọ qui ont passé respectivement aux diphtongues éi ( >oi ) et óu ( > eu):
ẹ [ > ẹ ẹ > ẹ i > éi : habére > avéir > avoir
ọ [ > ọ ọ > ọu > óu: (h)óra > óure > heure
Les débuts de la mouillure ū > ü
La mouillure du ū latin témoigne du déplacement de l’articulation en avant.
La transformation du ū latin en ü (mouillé) serait imputable à l’influence du gaulois, mais cette attribution est contestée par certains savants.
Les débuts de la nasalisation
Les voyelles qui précèdent m,n se prononcent avec une légère nasalisation; elles sont nasalisées, mais ne deviendront pleinement nasales que beaucoup plus tard (vers le XVIe s.).
2. Les changements syntagmatiques des voyelles.
Les principaux processus syntagmatiques qui se déroulent dans le vocalisme du latin vulgaire sont les suivants:
– la réduction des voyelles dans les positions faibles (non accentuées, finales);
– l’apparition des voyelles accessoires (dites d’appui).
La réduction des voyelles dans les positions faibles (non accentuées, finales)
Dans les positions faibles les voyelles subissent une réduction. Elle peut être partielle (transformation d’une voyelle à une autre: terra > terre, cantat> cantet) et complète (disparition, chute d’une voyelle: tàbula > table, muru > mur). Avec la disparition d’une voyelle le mot perd une syllabe et devient plus court.
Les voyelles identiques en hiatus disparaissent: suum > sum, cohortem > coorte(m) > corte.
Quand elles ne sont pas identiques, la première voyelle passe en une semi-voyelle («yod»):
i > j : carea > caria>carje;
u > w ( > v): racua > raqua, januarius > janvier.
L’apparition des voyelles accessoires (dites d’appui)
Le plus souvent elles sont prothétiques ( = apparaissent au début du mot).
La voyelle prothétique e se développe devant un groupe initial latin par ex.: scribere LCl > escrire LV ( > écrire), scola LCl > escola LV > école fr.
L’apparition de cette voyelle dite d’appui serait expliquée par la difficulté de prononcer les groupes sp, st, sk. La voyelle prothétique apparaît dans les inscriptions latines à partir du IIe s. de notre ère.
Parfois on observe le phénomène inverse à la prothèse et propre surtout au langage parlé – la chute des voyelles i et e à l'initial du mot: illac > là, illu (illa, illi, illos) > lo (la, li, les). Il s’agit de l’aphérèse.
IV. Les changements consonantiques.
Les changements des consonnes dépendent de la position de la consonne dans le mots et des sons voisins.
1. Les changements paradigmatiques des consonnes.
Les principaux processus paradigmatiques qui se déroulent à l’époque dans le consonantisme du latin vulgaire sont les suivants:
– la mouillure (la palatalisation);
– la disparition du «h» latin.
La mouillure (la palatalisation)
La palatalisation a touché les consonnes [k], [g], [d], [l], [n] devant [e], [i].
c + e, i > [k’] > [ts]: caelu [kelu] LCl > ciel [tsiel] LV;
c + a > [k’] > [tƒ]: causa [kausa] LCl > chose [tƒoze] LV;
g + e, i > [d’] > [dz, dj]: gente [jente] LCl > gente [djentə] LV;
d + e, i > [d’] > [dz, dj]: diurnem [diurnem] LCl > jornu [djorny]LV;
l + e, i > [l’]: filius [filius] LCl > [filjus] > [fil’us] LV;
n + e, i > [n’]: vinea [vinea] LCl > [vinje]> [vin’] LV.
Parfois la palatalisation est attestée par l’écriture: la transformation de [t] en affriquées [ts], [tch] se voit dans la confusion de ti et ci: definitiones > definiciones, etc.
La disparition du «h» latin
Le h latin s’amuït et s’efface: homo LCl > omo LV, habere LCl > abere LV (avoir fr.). Plus tard, au moyen français (XIVe – XVe ss.) cette consonne latine est réintroduite dans l’écriture mais non pas dans la prononciation: homo LCl > omo LV > omo AF > homme [om] MF.
2. Les changements syntagmatique des consonnes.
Les principaux processus syntagmatiques qui se déroulent dans le consonantisme du latin vulgaire sont les suivants:
– la réduction des consonnes dans les positions faibles: intervocaliques, devant une autre consonne (groupe consonantique), finales;
– l’assimilation / dissimilation;
– la métathèse.
La réduction des consonnes dans les positions faibles
Dans les positions faibles les consonnes subissent une réduction.
Elle peut être partielle (transformation d’une consonne à une autre: (h)abere LCl > avere LV > avoir) et complète (disparition, chute d’une consonne: parabula LCl > paraula LV, amat LCl > ama LV). La réduction complète raccourcit le mot latin.
L’affaiblissement des consonnes intervocaliques se manifeste par les transformations suivantes:
– les consonnes sourdes deviennent sonores, par ex.: k > g: pacanus «мирный» LCl > paganus LV;
– les sonores deviennent des fricatives: (h)abere LCl > avere LV > avoir.
L’affaiblissement peut aboutir même à l’effacement (disparition, chute) des consonnes intervocaliques: parabula LCl > paraula LV > parole fr.
La réduction atteint aussi les groupes consonantiques: insula LCl > isula LV, etc.
Les consonnes géminées (doubles qui peuvent être traitées comme des groupes consonantiques) deviennent des consonnes simples: bella LCl > bela LV.
La chute des consonnes finales commence très tôt, étant donné le caractère oral du latin vulgaire: amat LCl > ama LV, restituerunt LCl > restituerun LV, etc. Ce processus est gros de conséquences pour la morphologie (formes flextives du mot), car souvent le dernier élément de la flexion est une consonne.
L’assimilation / dissimilation
L’assimilation c’est un processus qui de deux phonèmes différents fait deux sons identiques: dorsum > *dossu > dos, femina >*femne > femme. On atteste les cas d’une fausse dissimilation : Marseille < Massilia.
La dissimilation c’est un processus qui de deux phonèmes identiques, se trouvant même à distance fait deux sons différents: flagellum non fragellum.
La métathèse
Les sons s’échangent leur place: proLCl> por LV, formaticum LCl> fromage fr.
Questions ( * - questions demandant des reflexions)
I. Comment a changé l’accentuation depuis le latin classique?
* A quoi le changement de l’accentuation serait-il attribué?
Par quoi l’accent mélodique diffère-t-il de l’accent dynamique?
Comment le changement de l’accentuation s’est-il répercuté sur la longueur du mot et, par la suite, sur les catégories morphologiques du nom?
II. De quoi dépend l’évolution phonétique des sons?
Quels sont les positions fortes (faibles) des voyelles (des consonnes)?
III. 1. Quelles sont les changements paradigmatiques des voyelles?
Quelle est la nouvelle opposition phonologique des voyelles qui remplace graduellement l’ancienne opposition vocalique du latin classique?
Les voyelles longues latines, en quelles voyelles «vulgaires» se sont-elles transformées?
Les voyelles brèves latines, en quelles voyelles «vulgaires» se sont-elles transformées?
Combien de diphtongues le latin vulgaire a-t-il perdues?
Combien en a-t-il acquis?
Quelles sont les voyelles touchées par la première diphtongaison?
Quelles sont les conditions nécessaires et obligatoires pour que la diphtongaison spontanée se produise?
* Qu’est-ce qui est à l’origine de la transformation de u > ü dans le latin vulgaire et par la suite en français?
* Latin vulgaire, possédait-il des sons nasaux?
* A quoi les linguistes attribuent-ils l’apparition des voyelles nasales?
2. Quelles sont les changements syntagmatiques des voyelles?
Quels sont les types de réduction?
A quoi aboutit la réduction complète?
* Pourquoi et comment la réduction d’une voyelle dans la syllabe finale se répercute-t-elle sur les formes casuelles du mot?
Comment se transforment les voyelles quand elles se trouvent en hiatus?
Pourquoi apparaissent les voyelles accessoires?
* Quel est le phénomène linguistique inverse à la prothèse?
IV. 1. Quelles sont les changements paradigmatiques des consonnes?
* Est-ce que le h latin a disparu à jamais?
2. Quelles sont les changements syntagmatiques des consonnes?
Quel changement syntagmatique est surtout important pour la morphologie?
Devoirs
1. Définissez:un changement paradigmatique / syntagmatique, une position forte / une position faible, l’accent mélodique, l’accent dynamique, une voyelle brève / une voyelle longue, une voyelle ouverte / une voyelle fermée, une syllabe ouverte / une syllabe fermée, une voyelle accentuée / une voyelle non accentuée, la réduction partielle / la réduction complète, une diphtongue, la diphtongaison spontanée, la nasalisation, la mouillure, la palatalisation, la réduction (partielle, complète), l’hiatus, un son accessoire (d’appui), la prothèse (prothétique), l’aphérèse, la métathèse, l’assimilation / la dissimilation.
2. L’accent celtique est à l’origine des plusieurs changements phonétiques que le mot latin a subi au cours de sa transformation en mot roman. Quels sont ces changements? Donnnez des exemples (voir I).
3. Expliquez pourquoi dans les sep-tem, per-d(e)re, mas-cu-lu, dic-tum, ar-bo-rem la voyelle accentuée ne s’est pas diphtonguée? (voir III. 1.)
4. Décrivez le processus de la formation d’une diphtongue: ŏ > o,o, > ọ o, > uo > ue. Quels sont les mutations phonétiques qui s’y déroulent ? (voir III. 1.)
5. Expliquez l’apparition du e initial: spiritum LCl > espiritum LV ( > esprit). Comment est appelée cette voyelle? (voir III. 2.)
6. Etudiez les mots suivants et nommez les processus phonétiques qui y ont eu lieu.
Processus |
Exemples |
||
1 |
Assimilation |
A |
speculum > speclum viridis > virdis |
2 |
Réduction partielle |
B |
garrulus > garulus |
3 |
Réduction des voyelles en hiatus |
C |
septizonium > septidonium cavea > cavia palearium > paliarium solea > solia tinea > tinia |
4 |
Dissimilation |
D |
raucus > racus |
5 |
Réduction complète |
E |
calcostegis > calcosteis auctor > autor rivus > rius |
6 |
Perte du h latin |
F |
tolerabilis > toleravilis |
7 |
Palatalisation |
G |
auris > oricla |
8 |
Disparition des anciennes diphtongues |
H |
cultellum > cuntellum flagellum > fragellum |
9 |
Réduction des voyelles non accentuées |
I |
amycdala > amiddula persica > pessica |
10 |
Réduction des consonnes géminées |
J |
cithara > citera hermeneumata > erminomata hostiae > ostiae |
Dans quelles positions ont eu lieu ces transformation – fortes ou faibles? Précisez chaque fois ces positions (accentuée, non accentuée, initiale, finale, intervocalique, devant une consonne, etc.)
7. Dans chacun des mots ci-dessous il s’est produit deux ou trois mutations. Trouvez-les et expliquez-les:
cannelam > canianus
barbarus > barbar
frigida > fricda
caelebs > celeps
triclinium > triclinu
terraemotus > terrimotium
coruscus > scoriscus
8. Reconstituez l’ordre des changements phonétiques dans l’évolution sápere > savére > saveir > savoir:
A. Diphtongaison
B. Déplacement de l’accent
C. Sonorisation p > b
D. Sonorisation b > v
9. Dites de quelle transformation il s’agit: - debere > devoir, caballum > cheval
Cours théorique 3